Les membres de la commission attractivité et grands projets ont défini les lignes directrices du projet d’ACC lors d’une réunion en octobre dernier ; ce projet est destiné à produire et à consommer en circuit court une électricité locale et plus durable.
Les parties prenantes engagées dans la réussite du projet sont :
– 4 étudiants de l’ENSGSI (pilotes : Mathieu et Renan), sous la tutelle de LORR’UP ;
– l’ATP des Rives de Meurthe ;
– et LORR’UP (pilote de l’opération : Loïc Vautrin, ingénieur Énergie).
Les 1ères étapes ont été ainsi décomposées :
– l’assimilation des enjeux techniques ;
– la rédaction d’une proposition marketing ;
– la création d’un fichier des personnes physiques et morales susceptibles d’être intéressées en fonction des caractéristiques d’ensoleillement ;
– le recueil des données de consommation électrique ;
– le lancement des études structurelles et de rendement ;
– enfin (ou en parallèle), la création d’une structure destinée à gérer un réseau d’ACC, voire deux réseaux, ce qui permettrait alors de couvrir le territoire en cas de besoin. Cette personne morale organisatrice (PMO) sera mandataire pour la mise en œuvre.
LORR’UP, en charge du suivi du projet global, a remis aux étudiants un cahier des charges, avec l’objectif de remise d’un livrable « Résultats d’une pré-étude » fin juin 2025. Un point d’avancement est prévu sur une base mensuelle, l’ATP jouant un rôle de conseil auprès d’eux pour les aider à cadrer leurs actions.
L’autoconsommation collective permet à des entreprises (ou collectivités) proches géographiquement de mutualiser l’électricité produite localement, entre producteurs et consommateurs raccordés au réseau public de distribution (2 producteurs pour 13 consommateurs en moyenne). La production d’origine solaire est assurée par des panneaux photovoltaïques, qui peuvent être implantés sur les toitures de bâtiments, des ombrières de parking ou même au sol.
Encadrée par la loi, l’opération oblige les parties prenantes à se réunir en une Personne Morale Organisatrice (PMO), qui se pose comme interlocutrice du gestionnaire du réseau. Elle lui indique notamment la répartition des flux entre les bâtiments raccordés dans un rayon maximal de 2 kilomètres (périmètre élargi à 10 km si l’ensemble des producteurs et consommateurs est situé sur une ou plusieurs communes rurales ou périurbaines).